Le village mérite une visite en débutant ou en terminant cet itinéraire. Tout d’abord, un point sur sa toponymie. Le Mas vient du latin mansum, avec la forme dérivée provençale lou mas et en nissart masage, soit habitation, maison de campagne.
Son église paroissiale Notre-Dame du XII°siècle de style roman, qui domine le village, fut construite par les moines de Lérins et abrite des fonts baptismaux du XIII° siècle qui sont surmontés d’un couvercle pyramidal orné de motifs stylisés.
La visite de l’édifice est possible en retirant les clefs à la mairie. A remarquer les vestiges d’un château féodal (1232) sur la butte dominant la Gironde. Soumis à la maison de Savoie jusqu’en 1718, Le Mas fut cédé à la France par le Traité de Paris en compensation du refus du duc de Savoie de céder le Haut-Var à Louis XV. Depuis la belle fontaine du village (900m – b.99), descendre la route D.10, en passant au-dessus de l’auberge, jusqu’à la chapelle St Sébastien (b.100).
Débute alors un bon chemin muletier, d’où quelques larges lacets longeant sur la gauche un bel oratoire de pierre permettent de déniveler rapidement.
Remarquer ensuite sur la droite un bel oratoire récemment restauré (dans sa version ancienne, il était constitué de briquettes rouges). Le chemin s’infléchit vers la croupe qui soutient le village, avant de déboucher sur la route D.110 (b.101) à proximité du pont qui enjambe la Gi- ronde constitué d’une seule pile et d’agréables garde-fous en bois.
Il ne s’agit pas de l’estuaire formé par la Garonne et la Dordogne, tout simplement d’une jolie petite rivière homonyme, agrémentée de belles launes, sorte de vasques parfois assez profondes aux couleurs vert-émeraude. Le retour, un peu plus tard, se fera en empruntant le même itinéraire. De retour au village, une halte s’impose à l’auberge du village.